AnnyDuperey. Anny Duperey, Le voile noir (Bordeaux, Caen, Clermont, Limoges, Nantes, Orléans-Tours, Poitiers, Rennes) LES MAILLOTS QUI GRATTENT En regardant des photographies, Anny Duperey cherche à retrouver les souvenirs
LES MAILLOTS QUI GRATTENT En regardant des photographies, Anny Duperey cherche à retrouver les souvenirs de sa petite enfance perdus à la suite d'un grave choc émotionnel. Oh ! Une réminiscence ! Un vague, très vague souvenir d'une sensation d'enfance les maillots tricotés main qui grattent partout lorsqu'ils sont mouillés... Ce n'est pas le plus agréable des souvenirs mais qu'importe, c'en est au moins un. Et je suis frappée de constater encore une fois, en regardant sur ces photos les vêtements que nous portons ma mère et moi, que tout, absolument tout, à part nos chaussures et les chapeaux de paille, était fait à la maison. Jusqu'aux maillots de bain. Que d'attention, que d'heures de travail pour me vêtir ainsi de la tête aux pieds. Que d'amour dans les mains qui prenaient mes mesures, tricotaient sans relâche. Est-ce pour me consoler d'avoir perdu tout cela, pour me rassurer que je passai des années à fabriquer mes propres vêtements, plus tard ? Et puis qu'importe ces histoires de vêtements, de maniaquerie couturière, et qu'importe cette si vague réminiscence des maillots qui grattent, si fugitive que déjà je doute de l'avoir retrouvée un instant... Ce qui me fascine sur cette photo, m'émeut aux larmes, c'est la main de mon père sur ma jambe. La manière si tendre dont elle entoure mon genou, légère mais prête à parer toute chute, et ma petite main à moi abandonnée sur son cou. Ces deux mains, l'une qui soutient et l'autre qui se repose sur lui. Après la photo il a dû resserrer son étreinte, m'amener à plier les genoux, j'ai dû me laisser aller contre lui, confiante, et il a dû me faire descendre du bateau en disant "hop là !", comme le font tous les pères en emportant leur enfant dans leurs bras pour sauter un obstacle. Nous avons dû gaiement rejoindre ma mère qui rangeait l'appareil photo et marcher tous les trois sur la plage. J'ai dû vivre cela, oui... La photo me dit qu'il faisait beau, qu'il y avait du vent dans mes cheveux, que la lumière de la côte normande devait être magnifique ce jour-là . Et entre mes deux parents à moi, si naturellement et si complètement à moi pour quelque temps encore, j'ai dû me plaindre des coquillages qui piquent les pieds, comme le font tous les enfants ignorants de leurs richesses. Anny Duperey, Le voile noir. Première partie 25 points Les meilleurs professeurs de Français disponibles4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !C'est partiQuestions 15 points I - L'IRRUPTION DU SOUVENIR 4 points 1 a. Dans les lignes "Oh! Une réminiscence..." à "...sont mouillés...", relevez les différents signes de ponctuation. 0,5 point b. Que constatez-vous dans le rythme de ces phrases ? 1 point c. Quel effet l'auteur cherche-t-il à produire ? 1 point 2 a. De "Oh! Réminiscence..." à "...c'en est au moins un.", relevez deux termes appartenant au champ lexical de la mémoire. 1 point b. Quelle différence de sens faites-vous entre eux ? 1 point II - LE ROLE DE LA PHOTOGRAPHIE 3 points 1 a. A partir de "et qu'importe ...", par quel détail de la photographie le regard d'Anny Duperey est-il arrêté ? 0,5 point b. Relevez un procédé mettant en valeur ce détail. 0,5 point c. Pourquoi Anny Duperey est-elle émue "aux larmes" ? Justifiez votre réponse à l'aide de citations. 1 point 2 Quelle est la représentation du père qui se dégage de la scène décrite ? 1 point III - LA RECOMPOSITION DU PASSE 8 points 1 De "Et puis..." à "... de leurs richesses.", le verbe "devoir" est employé à plusieurs reprises. a. Relevez deux expressions où on le rencontre à deux temps différents que vous nommerez. 1 point b. Réécrivez les deux expressions relevées en supprimant "devoir" et en opérant les transformations grammaticales nécessaires. 1 point c. Quelle modification de sens cela entraîne-t-il ? 1 point 2 "Ce qui me fascine..." "... comme le font tous les enfants..." a. Quelles sont les valeurs respectives du présent dans ces deux expressions ? 1 point b. Quels sont les temps verbaux utilisés pour évoquer le passé ? 1 point c. Pourquoi sont-ils employés en complément du présent ? 1 point Réécriture 4,5 points Réécrivez de "Et je suis frappée" ... à "de la tête aux pieds" en remplaçant "je" par "les deux sœurs" et le présent par l'imparfait. Les fautes de copie seront pénalisées. Dictée 6 points Charles Juliet, L'année de l'éveil, J'ai lu, 1988. Je me mets au travail avec l'ardent désir de réaliser un bon devoir. Je décris mon attente près du poste de garde, la lumière d'automne sur la ville, la pâtisserie, le petit chemin, la maison, la colline, le silence, parle de mon admiration pour le chef, de sa femme et de leur petite fille, du plaisir que j'ai eu à manger à ma faim. Ensuite, aux heures que je vis à la caserne, parfois si grises, si lourdes, si lentes à s'écouler, j'oppose celles que j'ai connues au cours de cet après-midi, mais qui ont passé si vite que je n'ai pu les savourer. Et je termine en essayant de recréer l'émotion qui m'a étreint à cet instant où nous étions tous quatre sur la terrasse. Seconde partie 15 points Sujet Anny Duperey regarde d'autres photographies de son enfance. Elle évoque ses réactions et ses pensées dans un autre chapitre de son récit. Votre devoir contiendra des éléments narratifs, des éléments descriptifs ainsi qu'une analyse des sentiments et des sensations de l'auteur. Vous respecterez la situation d'énonciation. Il sera tenu compte, dans l'évaluation, de la correction de la langue et de l'orthographe.
Celuiqui a tourné avec les plus grands de son époque est resté en couple avec Anny Duperey pendant dix-huit ans. Une belle et longue histoire d'amour à laquelle l'actrice a décidé de mettre
voila le texte et les question LES MAILLOTS QUI GRATTENT En regardant des photographies, Anny Duperey cherche à retrouver les souvenirs de sa petite enfance qu’elle a perdus au moment de la mort accidentelle de ses parents. Oh ! Une réminiscence ! Un vague, très vague souvenir d'une sensation d'enfance les maillots tricotés main qui grattent partout lorsqu'ils sont mouillés... Ce n'est pas le plus agréable des souvenirs mais qu'importe, c'en est au moins un. Et je suis frappée de constater encore une fois, en regardant sur ces photos les vêtements que nous portons ma mère et moi, que tout, absolument tout, à part nos chaussures et les chapeaux de paille, était fait à la maison. Jusqu'aux maillots de bain. Que d'attention, que d'heures de travail pour me vêtir ainsi de la tête aux pieds. Que d'amour dans les mains qui prenaient mes mesures, tricotaient sans relâche. Est-ce pour me consoler d'avoir perdu tout cela, pour me rassurer que je passai des années à fabriquer mes propres vêtements, plus tard ? Et puis qu'importe ces histoires de vêtements, de maniaquerie couturière, et qu'importe cette si vague réminiscence des maillots qui grattent, si fugitive que déjà je doute de l'avoir retrouvée un instant... Ce qui me fascine sur cette photo, m'émeut aux larmes, c'est la main de mon père sur ma jambe. La manière si tendre dont elle entoure mon genou, légère mais prête à parer toute chute, et ma petite main à moi abandonnée sur son cou. Ces deux mains, l'une qui soutient et l'autre qui se repose sur lui. Après la photo il a dû resserrer son étreinte, m'amener à plier les genoux, j'ai dû me laisser aller contre lui, confiante, et il a dû me faire descendre du bateau en disant "hop là !", comme le font tous les pères en emportant leur enfant dans leurs bras pour sauter un obstacle. Nous avons dû gaiement rejoindre ma mère qui rangeait l'appareil photo et marcher tous les trois sur la plage. J'ai dû vivre cela, oui... La photo me dit qu'il faisait beau, qu'il y avait du vent dans mes cheveux, que la lumière de la côte normande devait être magnifique ce jour-là . Et entre mes deux parents à moi, si naturellement et si complètement à moi pour quelque temps encore, j'ai dû me plaindre des coquillages qui piquent les pieds, comme le font tous les enfants ignorants de leurs richesses. Anny Duperey, Le Voile noir les questions Compréhension de texte I- L'irruption du souvenir 1- a Qui sont l'auteur, le narrateur et le personnage principal de ce texte ? /1 b Que pouvez-vous en conclure sur le genre du texte ? /1 2- a bans le passage "Oh ! Une réminiscence..." à "...sont mouillés..." relevez et nommez les différents signes de ponctuation. /1 b Que constatez-vous dans le rythme de ces phrases ? /1 c Quel effet l'auteur cherche-t-il à produire ? /1 3- Quel sens est sollicité dans le premier paragraphe ? Quel rôle joue-t-il au sein du récit ? /2 4- Je suis frappée » a Employez un synonyme de cette expression dans une phrase qui en explicitera le sens. /1 b En quoi est-il surprenant de trouver cette expression dans ce genre de texte ? /1 5- Ce qui me fascine... » quelle est, ici, la valeur du présent ? Pourquoi ? /2 II- La reconstruction du passé 6- Quelle image du père se dégage de la scène décrite ? /2 7- De "Et puis..." à "... de leurs richesses." le verbe "devoir" est employé à plusieurs reprises. a Relevez deux expressions où on le rencontre à deux temps différents que vous nommerez. /1 b Réécrivez les deux expressions relevées en supprimant "devoir" et en opérant les transformations grammaticales nécessaires. /1 c Quelle modification de sens cela entraîne-t-il entre les phrases du texte et celles que vous avez produites ? /1 8- Quelles sont les richesses » dont il est question à la fin du texte ? /1 9- En vous appuyant sur l'ensemble de vos réponses, expliquez, en citant le texte de manière précise, pourquoi Anny Duperey est émue aux larmes ». /3Lavie, la mort. Un livre d'Astrid DUMONTET et Alexandra HUARD, Ed. Milan, 2014, 37 p - (Mes p'tites questions). Dans la série des titres qui accompagnent l’enfant au quotidien, en voici un très attendu, celui qui répond aux questions que les 7-9 ans se posent sur la vie et la mort.
Sujet du devoir Bonjour, a tous. Donc voilà je poste aujourd'hui un sujet pour de l'aide pour ma rédaction que on dois faire soi même sur la suite de l'histoire. Je n'ai pas trop d'imagination pour la rédaction. Voici le texte LES MAILLOTS QUI GRATTENT En regardant des photographies, Anny Duperey cherche à retrouver les souvenirs de sa petite enfance perdus à la suite d'un grave choc émotionnel. Oh ! Une réminiscence ! Un vague, très vague souvenir d'une sensation d'enfance les maillots tricotés main qui grattent partout lorsqu'ils sont mouillés... Ce n'est pas le plus agréable des souvenirs mais qu'importe, c'en est au moins un. Et je suis frappée de constater encore une fois, en regardant sur ces photos les vêtements que nous portons ma mère et moi, que tout, absolument tout, à part nos chaussures et les chapeaux de paille, était fait à la maison. Jusqu'aux maillots de bain. Que d'attention, que d'heures de travail pour me vêtir ainsi de la tête aux pieds. Que d'amour dans les mains qui prenaient mes mesures, tricotaient sans relâche. Est-ce pour me consoler d'avoir perdu tout cela, pour me rassurer que je passai des années à fabriquer mes propres vêtements, plus tard ? Et puis qu'importe ces histoires de vêtements, de maniaquerie couturière, et qu'importe cette si vague réminiscence des maillots qui grattent, si fugitive que déjà je doute de l'avoir retrouvée un instant... Ce qui me fascine sur cette photo, m'émeut aux larmes, c'est la main de mon père sur ma jambe. La manière si tendre dont elle entoure mon genou, légère mais prête à parer toute chute, et ma petite main à moi abandonnée sur son cou. Ces deux mains, l'une qui soutient et l'autre qui se repose sur lui. Après la photo il a dû resserrer son étreinte, m'amener à plier les genoux, j'ai dû me laisser aller contre lui, confiante, et il a dû me faire descendre du bateau en disant "hop là !", comme le font tous les pères en emportant leur enfant dans leurs bras pour sauter un obstacle. Nous avons dû gaiement rejoindre ma mère qui rangeait l'appareil photo et marcher tous les trois sur la plage. J'ai dû vivre cela, oui... La photo me dit qu'il faisait beau, qu'il y avait du vent dans mes cheveux, que la lumière de la côte normande devait être magnifique ce jour-là . Et entre mes deux parents à moi, si naturellement et si complètement à moi pour quelque temps encore, j'ai dû me plaindre des coquillages qui piquent les pieds, comme le font tous les enfants ignorants de leurs richesses. Anny Duperey, Le voile noir. . Consigne Anny Duperey regarde d'autres photographies de son enfance. Elle évoque ses réactions et ses pensées dans un autre chapitre de son récit. Votre devoir contiendra des éléments narratifs, des éléments descriptifs ainsi qu'une analyse des sentiments et des sensations de l'auteur. Vous respecterez la situation d'énonciation. Merci de l'aide. Où j'en suis dans mon devoir J'ai commencer un peu à chercher dans mon côté, j'ai fait les questions ect.. j'ai un gros soucis pour la rédaction j'espère que vous allez m'aidez merci. . 102 352 181 132 253 475 209 298