SiC Est Un Homme Resume Chapitre Par Chapitre Page 6 sur 50 - Environ 500 essais Statistique ( 2 ) RĂ©sumĂ© du chapitre : C’est Lennie (le grand) et George (le petit), qui ont Ă©tĂ© dans l’obligation de s’enfuir de leur village aprĂšsune malheureuse histoire : Lennie a voulu toucher la robe d’une femme comme si c’était une souris et la femme s’est mise Ă  crier, s’est

Un rĂ©sumĂ© des chapitres centraux du Prince de Machiavel CHAPITRE XV DES CHOSES PAR LESQUELLES LES HOMMES, PRINCIPALEMENT LES PRINCES, ACQUIÈRENT BLÂME OU LOUANGE. “Il m’a semblĂ© plus profitable de suivre la vĂ©ritĂ© effective de la chose que son imagination.” “Celui qui laissera ce qui se fait pour ce qui se devrait faire, il apprend plutĂŽt Ă  se perdre qu’à se conserver ; car qui veut faire entiĂšrement profession d’homme de bien, il ne peut Ă©viter sa perte parmi tant d’autres qui ne sont pas bons.” “Aussi est-il nĂ©cessaire au prince qui veut se conserver qu’il apprenne Ă  pouvoir n’ĂȘtre pas bon, et d’en user ou n’user pas selon la nĂ©cessitĂ©.” Selon Machiavel, il faut que le prince ne s’abstienne absolument que des vices qui risqueraient de lui faire perdre ses Ă©tats. En d’autres termes, s’il est avantageux pour le prince d’agir de maniĂšre immoral alors il a raison de le faire si cela lui permet de garder le pouvoir. Et qu’il prĂ©fĂšre un vice qui lui donne aise et sĂ©curitĂ© Ă  une vertu qui causerait sa ruine. Ainsi, pour lui, le prince qui est capable d’agir Ă  la fois moralement et immoralement aura toujours l’avantage sur un prince qui se limite en s’interdisant des actions qu’il juge immorales. CHAPITRE XVII du Prince de Machiavel DE LA CRUAUTÉ ET CLÉMENCE, ET QUEL EST LE MEILLEUR D’ÊTRE AIMÉ OU CRAINT. Selon Machiavel, il vaut mieux pour un prince ĂȘtre cruel que trop misĂ©ricordieux, pour faire rĂ©gner la paix et l’obĂ©issance. Celles-ci sont les garant d’un pays heureux ; de plus, alors que le laxisme engendre des troubles qui nuisent Ă  tous, une exĂ©cution ne nuit qu’à un seul. Le nouveau prince en particulier ne peut pas faire autrement que d’user de cruautĂ©. Mais il faut qu’il agisse avec sagesse, afin de n’ĂȘtre ni imprudent ni insupportable. Vaut-il mieux ĂȘtre aimĂ© ou craint ? L’idĂ©al serait d’ĂȘtre les deux, mais c’est impossible. Alors, le plus sĂ»r est d’ĂȘtre craint. En effet, la nature humaine veut que les hommes soient plus prĂȘts Ă  rendre service quand le danger est loin que lorsqu’il est imminent. Et le prince qui aura comptĂ© sur l’amitiĂ© sera déçu ; contrairement Ă  celui qui se sera assurĂ© des services par la crainte. Du moins, le prince doit s’abstenir d’ĂȘtre haĂŻ, s’il n’est point aimĂ©. Cela se peut s’il s’abstient de prendre le bien de ses citoyens, ou leur femmes, et s’il donne toujours une justification Ă  ses crimes assassinats ou autres. Il vaut mieux tuer que voler, les gens l’oublient plus vite et plus facilement. “Les hommes oublient plus tĂŽt la mort de leur pĂšre que la perte de leur patrimoine.” Un prince en campagne, lui, se doit d’ĂȘtre cruel ; sans quoi son armĂ©e ne sera jamais unie ni fidĂšle. Exemples Annibal ; Scipion. Donc puisque l’amitiĂ© des gens dĂ©pend de ceux qui l’accordent ou non, mais que ceux-ci craignent selon ce que dĂ©cide le prince, celui-ci doit prĂ©fĂ©rer ce qui dĂ©pend de lui, et, par consĂ©quent, se faire craindre plutĂŽt qu’aimer, et Ă©viter d’ĂȘtre haĂŻ. CHAPITRE XVIII COMMENT LES PRINCES DOIVENT GARDER LEUR FOI. La loyautĂ© est certainement une qualitĂ© trĂšs prĂ©cieuse ; mais on voit que les princes qui ont utilisĂ© la ruse ont mieux rĂ©ussi que les autres. Il y a deux façons de combattre par les lois et par la force. La premiĂšre est le propre de l’homme, et la seconde, de la bĂȘte. Mais comme la premiĂšre ne marche pas toujours, “le prince doit savoir pratiquer la bĂȘte et l’homme.” Comme bĂȘte, le prince doit choisir le renard et le lion, pour se dĂ©fendre Ă  la fois des rĂȘts et des loups. Les hommes sont lĂąches et mĂ©chants. Leurs promesses ne tiennent pas souvent ; il n’y a pas de raison de leur tenir les tiennes, d’autant que les excuses lĂ©gitimes ne manquent pas
 Mais il faut savoir bien feindre et dĂ©guiser. De toutes façons, “les hommes sont tant simples et obĂ©issent tant aux nĂ©cessitĂ©s prĂ©sentes, que celui qui trompe trouvera toujours quelqu’un qui se laissera tromper.” Exemple Alexandre VI. Le mieux est de paraĂźtre intĂšgre, pieux, fidĂšle, humain, etc
 et de l’ĂȘtre, tout en sachant, au besoin, ne l’ĂȘtre pas. Le prince, et en particulier le nouveau, est obligĂ© d’agir contre la charitĂ© et l’humanitĂ©. Il doit “ne s’éloigner pas du bien s’il peut, mais savoir entrer au mal, s’il y a nĂ©cessitĂ©.” Selon Machiavel, il est trĂšs important de paraĂźtre, surtout religieux. Les hommes jugent plus “aux yeux qu’aux mains” ; ils jugent sur ce qu’ils voient, mais bien peu sentent ce que tu es. Ce peu n’a pas de poids, face au nombre du vulgaire. Ils jugent sur le rĂ©sultat, sur ce qui est advenu si le but Ă©tait de vaincre et de garder l’état, les moyens mis en oeuvre sembleront toujours justifiĂ©s aux yeux du peuple. CHAPITRE XIX du Prince de Machiavel QU’ON SE DOIT GARDER D’ÊTRE HAÏ OU MÉPRISÉ. Pour ne pas ĂȘtre haĂŻ, il suffit de laisser Ă  ses sujets leurs biens et l’honneur. Aux yeux de Machiavel, le plus grave serait d’ĂȘtre mĂ©prisĂ©. Le prince respectĂ© est moins inquiĂ©tĂ©, tant Ă  l’intĂ©rieur, qu’à l’extĂ©rieur. De ce dernier danger il se dĂ©fend par “force d’armes” et de bons amis, lesquels lui sont d’ailleurs assurĂ©s par de bonnes armes. Et la paix intĂ©rieure – sauf conjuration – lui est assurĂ©e par l’extĂ©rieure. Ex. Nabis de Sparte. Mais aussi par le respect que ses sujets ont pour lui. La conjuration se nourrit du mĂ©contentement, de la crainte, du soupçon d’une peine Ă  venir ; alors que le prince a pour lui la “majestĂ© de la PrincipautĂ©â€, les lois, la puissance. S’il a en plus la bienveillance du peuple, il faudrait ĂȘtre bien fou ou bien obstinĂ© pour essayer de se mesurer Ă  lui. Exemple Messire Annibal Bentivogli et les Canneschi. Exemple du gouvernement français le prince doit faire tenir par d’autres que lui les rĂŽles qui attirent la rancune, et se garder pour lui ceux qui attirent la reconnaissance. Exemples des empereurs romains, qui semblent aller contre ce dernier prĂ©cepte Marc le philosophe AurĂšle, Commode et son fils, Pertinax, Julien, SĂ©vĂšre, Antonin Caracalla son fils, Macrin, HĂ©liogabale, Alexandre et Maximin. Remarque les romains devaient, en plus de l’ambition des grands et des exigeances du peuple que nous connaissons, tenir compte de la crautĂ© et la cupiditĂ© des soldats. “La haine s’acquiĂšre autant par les bonnes oeuvres que par les mauvaises.” Selon Machiavel, Le prince ne doit pas tellement craindre les assassinats, sauf venant de la part de ceux qu’il pourrait offenser et qu’il garde dans son entourage. Cf. Antonin et le centurion. Aujourd’hui, il est plus facile au prince de maĂźtriser l’armĂ©e, parce qu’en gĂ©nĂ©ral elle est moins ancienne que l’administration, dans les provinces. Le peuple a, Ă  prĂ©sent, plus de pouvoir que l’armĂ©e, ce qui n’était pas le cas. La paix et la sĂ©curitĂ© ne sont plus dans les mains des soldats, sauf pour le Grand Turc ou au Soudan. Si vous avez aimĂ©, n'hĂ©sitez pas Ă  partager !

Profiln°263 Des Clés pour lire l'oeuvre Le contexte historique - Des éléments biographiques Le résumé et les repÚres pour la lecture L'étude des problématiques essentielles La volonté de témoigner - Le camp, un monde à part Etapes et figures de la déshumanisation

LA GUERRE DE TROIE N'AURA PAS LIEU PrĂ©sentation Cette piĂšce de Jean Giraudoux a Ă©tĂ© jouĂ©e pour la premiĂšre fois en 1935, dans un contexte historique marquĂ© par la montĂ©e d'Hitler en Allemagne et les rivalitĂ©s entre son pays et la France. ACTE I SC 1 Andromaque et Cassandre sƓur de PĂąris ne sont pas d'accord pour Andromaque, la guerre n'aura pas lieu, pour Cassandre elle aura lieu Hector ne pourra rien empĂȘcher, les hommes ne peuvent pas lutter contre le destin. Andromaque ne veut penser qu'au bonheur, d'autant qu'elle est enceinte. SC 2 Hector arrive et retrouve les deux femmes. Il cherche PĂąris. Cassandre lui apprend qu'Andromaque porte un enfant. SC 3 Andromaque et Hector Ă©voque leur fils Ă  naĂźtre. La jeune femme avoue Ă  son mari sa peur de la guerre, il lui dit qu'il n'y aura plus de conflit. Elle lui demande s'il aime combattre car elle a peur que son fils lui ressemble. Il a aimĂ© la guerre, sa noblesse mais maintenant ce n'est plus le cas. L'armĂ©e se contente maintenant de siĂ©ger dans la ville. A sa grande surprise Hector apprend que PĂąris son jeune frĂšre a enlevĂ© HĂ©lĂšne et que les Grecs la rĂ©clament. Hector dĂ©cide de demander Ă  PĂąris de rendre HĂ©lĂšne. Il ne veut plus la guerre. SC 4 Hector veut connaĂźtre les circonstances de l'enlĂšvement d'HĂ©lĂšne pour savoir si ce dommage est rĂ©parable auprĂšs des Grecs puis il demande Ă  PĂąris de rendre HĂ©lĂšne aux Grecs. Il refuse de se sĂ©parer de cette femme, pourtant froide avec lui. Ils dĂ©cident de s'en remettre au jugement de Priam pĂšre d'Hector et de PĂąris. Cassandre avertit Hector de la passion que nourrit Priam pour HĂ©lĂšne. D'ailleurs, tout le monde Ă  Troie semble ĂȘtre fascinĂ© par la beautĂ© de la jeune femme. SC 5 Deux vieillards montrent une admiration sans borne Ă  HĂ©lĂšne, Ă  tel point qu'ils ne peuvent imaginer passer une journĂ©e sans la voir. SC 6 Priam demande Ă  Hector de regarder HĂ©lĂšne mais il reste insensible Ă  sa beautĂ©. Il ne peut oublier les enjeux qu'elle incarne, il ne veut pas la guerre et elle ne peut ĂȘtre la cause d'un nouveau conflit. Tout le monde Ă  Troie fait l'Ă©loge de cette femme, mĂȘme le gĂ©omĂštre trouve qu'elle donne du sens au paysage. Hector est confrontĂ© Ă  ceux qui pensent que l'on doit faire la guerre pour une femme, mĂȘme si c'est un ĂȘtre imparfait. Andromaque intervient pour aller dans le sens de son mari la guerre n'est pas faite pour les hommes qui peuvent se contenter les animaux autour d'eux dans la nature. Chacun rivalise d'arguments pour dĂ©fendre l'utilitĂ© de la guerre ou au contraire son aspect nĂ©faste sur les hommes. PĂąris reste inflexible. Hector envisage alors une autre solution il lui demande s'il laisserait partir celle qu'il aime si elle acceptait de rentrer chez elle. Priam accepte aussi cette solution. HĂ©lĂšne entre. SC 7 HĂ©lĂšne semble aimer PĂąris et rĂ©pĂšte Ă  sa demande qu'elle ne retournera jamais en GrĂšce. SC 8 Hector demande Ă  HĂ©lĂšne si la GrĂšce est belle, si elle aime PĂąris, si elle pense qu'il l'aime, mais la jeune femme ne fournit que des rĂ©ponses Ă©vasives et contradictoires. Elle semble tout survoler. SC 9 Hector annonce devant HĂ©lĂšne qu'elle repart en GrĂšce, mais celle-ci s'y oppose, en fait, elle ne s'est pas ce qu'elle veut. Elle se laisse porter par les Ă©vĂ©nements, sans rien dĂ©cider. Hector essaie de la faire rĂ©agir en Ă©voquant les consĂ©quences dĂ©sastreuses d'une guerre, les pertes humaines, les destructions. Les prĂȘtres au nom des Dieux sont pour la guerre. Mais HĂ©lĂšne finit par cĂ©der et par accepter de partir. Les Grecs arrivent aux abords de la ville. Hector s'en va. SC 10 La paix apparaĂźt alors que Cassandre et HĂ©lĂšne Ă©voque l'avenir. On entend les hommes au loin pousser des cris. La paix disparaĂźt peu Ă  peu. ACTE II SC 1 HĂ©lĂšne appelle un jeune homme TroĂŻlus, il a 15 ans et lui demande de l'embrasser. Il refuse avec obstination. Elle est surprise car tous les hommes sont habituellement Ă  ses pieds. SC 2 PĂąris entre et demande Ă  TroĂŻlus d'embrasser HĂ©lĂšne, mais il refuse encore. SC 3 Demokos prend HĂ©lĂšne en photo afin de bien la contempler et de la graver dans sa mĂ©moire. SC 4 Les portes sont ouvertes cela symbolise la veut livrer aux hommes un nouveau chant de guĂšre, le gĂ©omĂštre juge plus utile de dire des Ă©pithĂštes. SC 5 Hector veut refermer les portes pour offrir la paix, mĂȘme si elle ne dure que quelques instants. Busiris, un expert du droit des peuples entre. On lui demande son avis. Il dĂ©clare qu'il faut faire la guerre par les Grecs n'ont pas respectĂ© les rĂšgles. Il apparaĂźt que ces manquements ne sont que des dĂ©tails au code de la guerre ils sont mal hissĂ© leur pavillon, la flotte grecque est entrĂ©e de face et a accostĂ© sans permission. Ces erreurs ont dĂ©jĂ  engendrĂ© la guerre. Mais Hector rĂ©siste et indique que les Troyens ne se sentent pas offensĂ©s par le comportement des Grecs et lutte avec acharnement pour convaincre les autres de ne pas entrer en guerre. Les portes se ferment, Hector prĂ©pare un discours pour les Grecs. SC 6 La petite PolyxĂšne, fille de Priam, Ă  la demande d'Andromaque, dit Ă  HĂ©lĂšne qu'elle doit partir. SC 7 PolyxĂšne s'entraĂźne Ă  ne rien sentir. HĂ©lĂšne accepte de partir mais la petite lui demande finalement de rester. SC 8 Andromaque dit Ă  HĂ©lĂšne qu'elle n'aime pas PĂąris et qu'elle ne peut donc pas ĂȘtre Ă  l'origine de cette guerre qui est un combat vulgaire. HĂ©lĂšne doit aimer PĂąris pour que cette guerre ne soit pas un flĂ©au. Andromaque lui demande au moins de la pitiĂ© mais l'autre n'est pas trĂšs forte en pitiĂ©. Andromaque s'estime perdue. SC 9 Oiax entre en cherchant PĂąris. Hector lui demande de dĂ©clarer la guerre s'il veut le conflit. L'autre refuse. A la place, il cherche Ă  offenser Hector par tous les moyens pour lui faire dĂ©clarer la guerre. Mais Hector reste inflexible mĂȘme aprĂšs une gifle. SC 10 Demokos entre et apprend l'outrage. Il se fait Ă  son tour gifler. Il se met Ă  hurler et Ă  crier aux armes. Hector lui demande le silence et le gifle pour le faire taire. SC 11 Priam entre. Hector nie les faits. Oiax se met Ă  admirer Hector. Andromaque est fiĂšre de son mari. SC 12 Ulysse arrive. Il leur demande HĂ©lĂšne en Ă©change de quoi il n'y aura pas la guerre si cette derniĂšre est rendue telle qu'elle Ă©tait avant d'ĂȘtre enlevĂ©e. Hector garantit qu'elle n'a pas Ă©tĂ© touchĂ©e par PĂąris. Ulysse interroge longuement le ravisseur qui nie avoir touchĂ© la femme enlevĂ©e. Ulysse le surnomme PĂąris l'impuissant. Un gabier, pour sauver l'honneur de Paris, dit que tout ça n'est que mensonges, qu'il a vu le couple se rapprocher. Iris entre et intervient au nom de Aphrodite elle leur interdit de sĂ©parer le couple PĂąris-HĂ©lĂšne. Mais elle transmet aussi un message de Pallas "tout ĂȘtre amoureux dĂ©raisonne" et le couple PĂąris-HĂ©lĂšne doit ĂȘtre sĂ©parĂ©! Quand Ă  Zeus, il demande qu'on les sĂ©pare tout en ne les sĂ©parant pas! SC 13 Hector et Ulysse ont une conversation pendant laquelle ils pĂšsent chacun ce qu'ils valent pour arriver Ă  leurs fins. Hector dĂ©couvre que cette guerre a d'autres raisons que l'enlĂšvement de HĂ©lĂšne Troie est riche, ses entrepĂŽts sont fertiles et la citĂ© suscite la jalousie. Il ne sert Ă  rien de rendre HĂ©lĂšne. La guerre est inĂ©vitable. Mais Ulysse indique que le retour de HĂ©lĂšne peut encore changer les choses. La guerre semble pouvoir ĂȘtre Ă©vitĂ©e. SC 14 Andromaque a entendu leur Ă©change. Oiax, ivre veut absolument tenir Andromaque dans ses bras. Demokos accuse Hector de lĂąchetĂ©, ce dernier le transperce avec son javelot, avant de mourir, il crie que c'est Oiax qui l'a tuĂ© pour dĂ©clencher la guerre. Hector hurle qu'il est coupable. Finalement, la guerre aura lieu "Le poĂšte troyen est mort... La parole est au poĂšte grec."
Cest le fruit du pĂ©chĂ©, comme tout ce que ce chapitre nous prĂ©sente (voyez Gen. 3:19). La sagesse sans une RĂ©vĂ©lation ne va pas au-delĂ  de cette pensĂ©e. Elle ne saurait dire si l’esprit de l’homme va en haut, et celui de la bĂȘte en bas. Cette simple question arrĂȘte la sagesse de l’homme qui est incapable de la rĂ©soudre.

UN HOMME ET SON PÉCHÉ. Roman de Claude Henri Grignon Canada/QuĂ©bec, 1894-1976, publiĂ© Ă  MontrĂ©al aux Éditions du Totem en 1933. AdaptĂ© pour la radio Ă  partir de 1939, pour la tĂ©lĂ©vision dans les annĂ©es 1950 et 1960, pour le cinĂ©ma en 1948 et 1950 par Paul Gury les deux fois, frĂ©quemment rééditĂ©, Un homme et son pĂ©chĂ© a connu un succĂšs sans prĂ©cĂ©dent dans l’histoire de l’édition quĂ©bĂ©coise et une immense popularitĂ© auprĂšs du public canadien français. Écrit au dĂ©but des annĂ©es trente, le roman, nourri de l’expĂ©rience de la crise Ă©conomique de 1929 et inspirĂ© d’une conscience collective tournĂ©e vers l’épargne, met en scĂšne un personnage devenu le modĂšle mythique de l’avare quĂ©bĂ©cois. RĂ©sumĂ© de Un homme et son pĂ©chĂ© Tous les samedis, Donalda, la jeune femme de SĂ©raphin Poudrier, lave le plancher. ConvoitĂ©e par SĂ©raphin le riche» depuis son enfance, elle allie Ă  ses yeux la bĂȘte de travail et la bĂȘte de plaisir. SĂ©raphin ne s’est pourtant pas laissĂ© Ă©garer par les sens. Il a fait de sa femme une servante privĂ©e des joies de l’amour, de la chair et de la maternitĂ©. La nourriture mĂȘme lui est comptĂ©e. Dans la maison sombre et glaciale, une piĂšce servant de magasin Ă  l’usurier abrite trois sacs d’avoine oĂč il cache une bourse de cuir ne renfermant jamais moins de cinq cents Ă  mille dollars en billets de banque, en piĂšces d’argent, d’or ou de cuivre» qu’il vient caresser dans le plus grand secret. C’est lĂ  sa plus intense voluptĂ©. Avec ses dĂ©biteurs, SĂ©raphin est impitoyable chap. 1-3. Lorsque Donalda tombe malade, son mari refuse d’aller chercher le docteur, une dĂ©pense d’au moins trois dollars pense-t-il. La petite cousine Bertine, venue soigner Donalda, excite les dĂ©sirs de l’avare. C’est Alexis, le pĂšre de Bertine, qui se dĂ©cide Ă  aller jusqu’à Sainte-Agathe quĂ©rir un mĂ©decin. Mais c’est le prĂȘtre qui arrive le premier, Ă  temps pour entendre la confession de Donalda qui s’éteint dans la souffrance 4-8. SĂ©raphin retrouve sa vie de vieux garçon, oublie vite Donalda et s’abandonne totalement Ă  sa passion qui lui procure des jouissances telles qu’aucune chair de courtisane au monde ne pouvait les Ă©galer». Mais bientĂŽt, la possession de sa fortune lui fait craindre les voleurs, le feu, et l’empĂȘche de fermer l’Ɠil. Il dĂ©cide finalement de dormir avec sa bourse, et de ne jamais s’éloigner de sa maison. Un jour, une de ses vaches tombe Ă  l’eau. Tandis qu’Alexis la sauve, le feu prend Ă  la maison. SĂ©raphin se prĂ©cipite vers les sacs d’avoine. On retrouve son corps calcinĂ©, les deux poings fermĂ©s sur une piĂšce d’or et un peu d’avoine que le feu n’avait pas touchĂ© 9-13. Analyse du roman de Claude Henri Grignon Si ce roman, conçu selon les rĂšgles de l’esthĂ©tique rĂ©aliste, appartient au genre de la littĂ©rature de terroir, il met davantage l’accent sur la peinture d’un caractĂšre que sur la description des mƓurs canadiennes françaises. Un dĂ©placement s’opĂšre ici de la peinture sociale Ă  l’étude psychologique d’une passion sordide. SĂ©raphin Poudrier est un monstre insensible aux beautĂ©s de la nature, aux souffrances ou aux joies des hommes. ÉgoĂŻste, avare, luxurieux, il a substituĂ© l’argent aux Ă©motions et aux sentiments. La soumission de Donalda aux exigences de son Ă©poux relĂšve d’un masochisme soutenu par l’idĂ©ologie religieuse, qui la conduit Ă  accepter son martyre et Ă  se laisser mourir pour rĂ©parer ses pĂ©chĂ©s. Le sadisme de SĂ©raphin se double d’un masochisme triomphant lorsqu’il se rĂ©jouit de souffrir de faim et de froid pour satisfaire sa passion de l’épargne. Mais si le hĂ©ros se caractĂ©rise par la rĂ©tention parcimonieuse et obstinĂ©e, il est aussi douĂ© d’appĂ©tits charnels qui le rendent vulnĂ©rable et vont Ă  l’encontre de l’ordre Ă©conomique qui rĂ©git sa vie. La concupiscence Ă©tant jugĂ©e mauvaise, SĂ©raphin reporte donc sur l’argent toute sa libido l’avarice se substitue au dĂ©sir sexuel. Il lui reste toutefois la jouissance de caresser son or, qui ne peut qu’évoquer celle du plaisir solitaire. Enfin l’état nĂ©vrotique du personnage apparaĂźt pleinement lorsque l’angoisse paranoĂŻaque vient dĂ©truire le plaisir de thĂ©sauriser. Si SĂ©raphin Poudrier, dans l’esprit de Claude Henri Grignon, devait initialement ĂȘtre le type du paysan Ăąpre au gain, il a Ă©voluĂ© vers une incarnation de l’avarice. Loin de reprĂ©senter la paysannerie canadienne française, SĂ©raphin Poudrier incarne le pĂ©chĂ©. La morale est sauve puisque l’auteur chĂątie son hĂ©ros en le faisant pĂ©rir calcinĂ© aux cĂŽtĂ©s de son or chĂ©ri, les trois sacs d’avoine figurant le seul Dieu en trois personnes». Harpagon ou pĂšre Grandet des lettres canadiennes, SĂ©raphin Poudrier est devenu un type lĂ©gendaire au point que le lexique canadien français contient des expressions comme sĂ©raphiner» ou sĂ©raphinade». Plus d'articles sur la littĂ©rature quĂ©becoise LittĂ©rature quĂ©bĂ©coise Commandez les romans de Claude Henri Grignon sur Adaptation cinĂ©matographique commandez le film sur

RĂ©sumĂ©chapitre par chapitre du roman Des souris et des hommes de John Steinbeck. Monologuant sur son devenir si George apprenait « la bĂȘtise », il cherche Ă  dissimuler le petit corps flasque. En mal de compagnie, la femme de Curley vient le rejoindre Ă  ce moment et dĂ©couvre le petit cadavre. Apprenant qu’il a un faible pour ce qui est doux au toucher, elle
Chapitre 1 Le pouvoir politique et les autres pouvoirs La citĂ© est une communautĂ©. Toute communautĂ© se constitue pour atteindre un bien. La plus finie et la plus puissante recherche le souverain bien le bonheur, c’est la citĂ©, la communautĂ© politique. Le pouvoir ne diffĂšre pas en vertu de facteurs purement numĂ©riques. Il existe diffĂ©rentes formes de pouvoir. Chapitre 2 GenĂšse de la citĂ© Les ĂȘtres doivent nĂ©cessairement s’unir entre eux, l’enjeu est vital. Il se forme naturellement des couples l’homme et la femme, le commandant et le commandĂ©. Il y a un Ă©talon naturel du pouvoir. Ce sont des facultĂ©s naturelles qui dĂ©terminent les hommes devant commander ou devant ĂȘtre commandĂ©s. Le pouvoir appartient Ă  ceux qui instinctivement peuvent anticiper les choses par la pensĂ©e. => FacultĂ© mentale Ceux qui ont les capacitĂ©s physiques Ă  exĂ©cuter les ordres des premiers sont par nature destinĂ©s Ă  ĂȘtre commandĂ©s. => FacultĂ© physique CommunautĂ© naturelle constituĂ©e en vue de la vie de tous les jours la famille. CommunautĂ© premiĂšre constituĂ©e en vue de relations, qui va au-delĂ  de la vie du quotidien le village. NaturalitĂ© et antĂ©rioritĂ© de la citĂ© CommunautĂ© achevĂ©e et autarcique constituĂ©e de plusieurs villages pour pouvoir vivre = la citĂ©. Lorsqu’elle existe la citĂ© permet un Ă©panouissement total, le bonheur. La citĂ© n’est pas un artifice mais une communautĂ© naturelle puisque elle-mĂȘme constituĂ©e de communautĂ©s naturelles. La citĂ© est la fin de ces communautĂ©s premiĂšres Ă  deux niveau la nature est fin = rĂ©sultat obtenu une fois la genĂšse aboutie, l’essence de la chose fin comme but = autarcie, une fin excellente. De fait l’homme est par nature un animal politique et celui qui vit hors de la citĂ© par nature est soit un ĂȘtre dĂ©gradĂ©, soit un ĂȘtre surhumain. Cet homme est donc naturellement passionnĂ© de guerre. L’homme est le seul animal qui peut parler, il peut donc manifester le bien et le mal, le juste et l’injuste
Ce sont ces notions qui font la famille et la citĂ©. La citĂ© est antĂ©rieure Ă  la famille et Ă  l’individu. Car le tout est antĂ©rieur Ă  la partie. La main dĂ©tachĂ©e du corps n’est rien. L’individu seul, sĂ©parĂ© de la citĂ© n’est pas autonome. Par nature, l’homme tend donc vers la communautĂ©. L’homme accompli est le meilleur des animaux, de mĂȘme aussi quand il a rompu avec loi et justice est-il le pire de tous. L’homme sans vertu est le pire des animaux. La vertu de justice est politique, elle ordonne la communautĂ© politique. Chapitre 3 Etude de la famille l’esclavage Toute citĂ© est composĂ©e de familles. Dans une famille achevĂ©e, il y a des esclaves et des hommes libres. Il existe au sein de la famille trois types de relations un maĂźtre et un esclave = relation de maĂźtrise, un Ă©poux et une Ă©pouse = relation maritale, un pĂšre et ses enfants = relation parentale. A ces relations s’ajoute l’administration familiale = acquisition des biens. Le maĂźtre et l’esclave par nature, il n’y a pas de diffĂ©rence entre le maĂźtre et l’esclave. L’esclavage n’est donc pas lĂ©gitime car il repose sur la force. Chapitre 4 nature et fonction de l’esclave construction du concept d’esclave La propriĂ©tĂ© fait partie de la famille, l’acquisition fait partie de l’administration familiale. Il faut acquĂ©rir les instruments pour rĂ©aliser l’Ɠuvre familiale instruments animĂ©s et inanimĂ©s. Un bien acquis est un instrument pour vivre . Le plus antĂ©rieur de tous les instruments est l’exĂ©cutant. L’esclave est bien acquis qui agit, un exĂ©cutant. Un bien acquis est une partie au sens oĂč il est partie de la famille mais aussi au sens oĂč il appartient Ă  quelqu’un. L’esclave est donc partie du maĂźtre au deux sens du terme alors que le maĂźtre l’est Ă  l’esclave seulement au premier sens. L’esclave a donc une nature et une fonction. Celui qui par nature ne s’appartient pas est esclave, celui qui est un bien acquis et un homme est un instrument qui doit subir l’action. Chapitre 5 Des hommes correspondent Ă  ce concept Commander et ĂȘtre commandĂ© est nĂ©cessaire et avantageux. La production est une entitĂ© commune. Le vivant conforme Ă  la nature a une Ăąme commandant et un corps commandĂ©. C’est donc chez le vivant que peut exister le pouvoir politique. L’ñme exerce un pouvoir politique et royal sur le dĂ©sir . Le corps doit donc ĂȘtre commandĂ© par l’ñme, la raison. Le mĂȘme rapport existe entre les hommes et les animaux . Il est meilleur pour les animaux d’ĂȘtre commandĂ©s par l’homme. L’homme est l’ñme l’animal le corps. A l’échelle humaine, il y en a certain chez qui le corps domine, pour d’autre c’est l’esprit. Pour les premiers, il est meilleur d’ĂȘtre esclaves, pour les seconds, il est meilleur de commander. Les esclaves ne perçoivent que la raison des maĂźtres alors que les maĂźtres la possĂšdent. Les esclaves ont un corps naturellement libres, pour les maĂźtres, c’est l’esprit. La condition d’esclave est donc juste et avantageuse pour ces derniers. Chapitre 6 Le dĂ©bat sur la lĂ©gitimitĂ© de l’esclavage Il y a une diffĂ©rence entre le fait d’ĂȘtre esclave et l’esclave. On est esclave selon la loi du plus fort. La force ne va pas sans l’excellence, il est donc naturel que l’excellent commande. L’exercice naturel du pouvoir de l’un sur l’autre doit ĂȘtre fait comme il faut sinon il est nĂ©faste aux deux, puisque l’esclave est une partie du maĂźtre. Les deux ont intĂ©rĂȘt Ă  une amitiĂ© rĂ©ciproque. Chapitre 7 SpĂ©cificitĂ© du pouvoir magistral et science du maĂźtre Pouvoir du maĂźtre s’exerce par nature sur esclaves ≠ pouvoir politique s’exerce par nature sur hommes libres. De mĂȘme, le pouvoir du chef de famille est une monarchie car c’est l’exercice du pouvoir d’un seul sur tous alors que le pouvoir politique, alors que l’égalitĂ© rĂšgne en ce qui concerne le pouvoir politique. Il y a nĂ©anmoins une science de l’esclave et une science du maĂźtre. La science de l’esclave consiste Ă  apprendre la tĂąche de l’esclave et la hiĂ©rarchie. La science du maĂźtre apprend Ă  employer les esclaves. Cette science consiste pour l’esclave Ă  savoir ce qu’il doit faire, et pour le maĂźtre Ă  savoir Ă  lui ordonner. Lorsqu'elle existe la citĂ© permet un Ă©panouissement total, le bonheur. La citĂ© n'est pas un artifice mais une communautĂ© naturelle puisque elle-mĂȘme constituĂ©e de communautĂ©s naturelles. La citĂ© est la fin de ces communautĂ©s premiĂšres Ă  deux niveau la nature est fin = rĂ©sultat obtenu une fois la genĂšse aboutie, l'essence de la chose fin comme but = autarcie, une fin excellente. De fait l'homme est par nature un animal politique » et celui qui vit hors de la citĂ© par nature est soit un ĂȘtre dĂ©gradĂ©, soit un ĂȘtre surhumain. Cet homme est donc naturellement passionnĂ© de guerre. L'homme est le seul animal qui peut parler, il peut donc manifester le bien et le mal, le juste et l'injuste...Ce sont ces notions qui font la famille et la citĂ©. La citĂ© est antĂ©rieure Ă  la famille et Ă  l'individu. Car le tout est antĂ©rieur Ă  la partie. La main dĂ©tachĂ©e du corps n'est rien. L'individu seul, sĂ©parĂ© de la citĂ© n'est pas autonome. Par nature, l'homme tend donc vers la communautĂ©. L'homme accompli est le meilleur des animaux, de mĂȘme aussi quand il a rompu avec loi et justice est-il le pire de tous. » L'homme sans vertu est le pire des animaux. La vertu de justice est politique, elle ordonne la communautĂ© politique. Chapitre 3 Etude de la famille l'esclavage Toute citĂ© est composĂ©e de familles. Dans une famille achevĂ©e, il y a des esclaves et des hommes libres. Il existe au sein de la famille trois types de relations un maĂźtre et un esclave = relation de maĂźtrise, un Ă©poux et une Ă©pouse = relation maritale, un pĂšre et ses enfants = relation parentale. A ces relations s'ajoute l'administration familiale = acquisition des biens. . »
Introduction Primo LĂ©vi Ă©crit en 1947 Si c’est un homme. Ce livre est devenu un ouvrage de rĂ©fĂ©rence pour les historiens : un des tĂ©moignages fondamentaux en ce qui concerne le gĂ©nocide hitlĂ©rien et le systĂšme concentrationnaire. Le ton est sobre et posĂ©, tel un tĂ©moignage. C’est une rĂ©flexion « sur l’ñme humaine ».

QUELQUES INFOS SUR PRIMO LEVI ET SI C’EST UN HOMME » 1 BIOGRAPHIE Primo LEVI 1919-1987 NationalitĂ© italien. Origine sociale bourgeoisie turinoise d’origine juive, trĂšs intĂ©grĂ©e Ă  la culture italienne. Culture pas conscience de sa judĂ©itĂ© comme d’une diffĂ©rence essentielle. Pour lui un juif c’est quelqu’un de circoncis, qui ne fĂȘte pas NoĂ«l et ne mange pas de porc » et ensuite il dira On m’a rendu juif » la dĂ©portation. MĂ©tier chimiste Passion Amateur d’alpinisme et de montagne. Son arrestation RĂ©seau de rĂ©sistance dans les Alpes, appelĂ© Justice et LibertĂ©. Il est arrĂȘtĂ© par des miliciens italiens, le 13 dĂ©cembre 1943, soit quelques semaines aprĂšs la chute de Mussolini. Puis dĂ©portĂ© Ă  Auschwitz en fĂ©vrier 1944 jusqu’au 27 janvier 1945 date libĂ©ration du camp par l’armĂ©e rouge. Si c’est un homme » est datĂ© dĂ©cembre 1945-janvier 1947 ». Le livre a Ă©tĂ© longtemps mĂ©connu par le public italien, et c’est seulement en 1958 qu’il sera rééditĂ© Ă  grand tirage. Le suicide de Primo Levi le 11 Avril 1987 Nilde Lotti, prĂ©sidente de la Chambre des DĂ©putĂ©s italiens, salue ainsi la mort de Primo Levi cf. p. 13 Nous devons considĂ©rer la mort tragique de Primo Levi comme un signe extrĂȘme de l’inoubliable crime contre l’homme et la civilisation humaine que constitue le gĂ©nocide nazi. ... » RESUME RAPIDE DE SI C’EST UN HOMME » Dans cet ouvrage, Primo Levi nous parle d’une rupture de notre civilisation. Moment cauchemardesque oĂč le racisme construit en idĂ©ologie dans Mein Kampf », organisĂ© par quelques monstres Hitler et ses proches, relayĂ© par des milliers de fonctionnaires-bourreaux nazis, SS
 et quelques millions d'hommes et de femmes assoupis allemands l’ayant portĂ© au pouvoir et buvant ses paroles lors des meetings, a donnĂ© naissance Ă  une nouvelle Ă©lite race aryenne, basĂ©e non pas sur les valeurs du mĂ©rite, des actions et du travail, mais uniquement sur la joie de haĂŻr l'autre. Si c’est un homme est un rĂ©cit autobiographique, tous les faits qu’il relate sont vĂ©ridiques alors qu’il a 24 ans, il est fait prisonnier par la milice fasciste et dĂ©portĂ© dans le camp de Monowitz Auschwitz III est un sous-camp ou l'un des trois grands camps du complexe concentrationnaire et de mise Ă  mort d'Auschwitz. Il fut Ă©tabli en octobre 1942 en Pologne. Il Ă©tait conçu Ă  l’origine comme un Arbeitslager camp de travail, mais il comprenait une forte composante d'extermination. Il y avait environ 12 000 prisonniers, Juifs dans leur grande majoritĂ©. Au camp de Monowitz Ă©tait adjointe la Buna Werke, une fabrique de caoutchouc oĂč les dĂ©tenus travaillaient. La Buna Ă©tait dirigĂ©e par des civils de la compagnie IG Farben et en coopĂ©ration avec la SS. Il y restera de dĂ©cembre 1943 jusqu’en janvier 1945. CHAPITRE 1 Le voyage Son arrestation le 13 dĂ©cembre 1943 avec ses camarades de la Giustizia e LibertĂ , d'abord internĂ© Ă  Fossoli, puis il part pour Auschwitz en Pologne avec 650 autres juifs italiens. Les pages suivantes, racontent le long voyage de 15 jours, la promiscuitĂ© dans les wagons Ă  bestiaux, la faim et surtout la soif. Descendus du train, c'est le tri des "voyageurs", par sexe, Ăąge et Ă©tat gĂ©nĂ©ral. Primo Levi fait partie des " bons pour le travail" il est destinĂ© au camp de Buna-Monowitz. La suite du voyage se fait en camion. CHAPITRE 2 Le fond Fin du trajet en camion arrivĂ©e au camp puis rituel d'installation en 5 actes I la sĂ©ance de dĂ©shabillage ; II la sĂ©ance de tonte et de rasage ; III la douche ; IV l'habit des dĂ©portĂ©s ; V sĂ©ance de tatouage et fin de la premiĂšre journĂ©e au camp. Description et rĂšglement du camp ; les diffĂ©rentes catĂ©gories de prisonniers ; les conditions de travail aprĂšs quelques jours passĂ©s au camp, Primo Levi dĂ©couvre toute l'horreur de la dĂ©shumanisation, de la violence des privations et des conditions de vie, dans un dĂ©cor sordide sans repĂšres temporels possibles si ce n'est le rythme de la journĂ©e de travail. CHAPITRE 3 Initiation Primo Levi est affectĂ© au block 30 difficultĂ© de rentrer en contact avec ses camarades c'est une vĂ©ritable tour de Babel. Le pain devient monnaie d'Ă©change ; problĂšmes d'hygiĂšne Ă  quoi bon se laver, sans QUELQUES INFOS SUR PRIMO LEVI ET SI C’EST UN HOMME » 2 savon.... Steinlauf dĂ©portĂ© plus ancien explique au narrateur que garder le rituel de la toilette, c'est continuer Ă  se respecter et rester un homme. CHAPITRE 4 infirmerie Perte de la notion du temps " J'ai oubliĂ© depuis combien de jours nous faisons la navette". Le travail Ă  l'usine difficile et Ă©puisant. BlessĂ© au pied, il fait la connaissance de l'infirmerie et la mascarade de la visite mĂ©dicale. Il reste 20 jours dans la "baraque de repos", le block 23, il entend parler par ses voisins des chambres Ă  gaz et des fours crĂ©matoires. La musique au camp rythme les allers et les retours des dĂ©tenus. Primo Levi inactif, laisse son esprit vagabonder, souffrance suprĂȘme, dĂ©sespoir " Nous ne reviendrons pas. Personne ne sortira d'ici." CHAPITRE 5 Nos nuits Sortie de l'hĂŽpital, Primo est affectĂ© au block 45 oĂč il retrouve son ami Alberto. Entre cauchemar et rĂ©alitĂ©, il raconte toute l'angoisse de ces nuits de faux sommeil malgrĂ© la fatigue. Ce rĂȘve est celui de chacun rĂȘve de Tantale il voit des aliments mais il ne peut les manger ; rĂȘve qu'il fait le rĂ©cit de ce qu'il a vĂ©cu Ă  ses proches mais personne ne l’écoute... CHAPITRE 6 Le travail Changement de compagnon de nuit un Français Resnyk qui devient son compagnon de travail et qui fait tout pour lui allĂ©ger la tĂąche. Les repĂšres temporels au camp 10 H, les camions de la cantine passent ; 11 H Wachsmann va chercher la soupe ; 11h30, Question rituelle combien de soupes ? 12 H sirĂšne, heure de la soupe ; 13 H reprise du travail. CHAPITRE 7 Une bonne journĂ©e Soleil et 50 litres de soupe en plus volĂ©s expliquent l'optimisme du titre du chapitre. Fin de l'hiver. ProblĂšme de la faim " Le lager est la faim nous-mĂȘmes nous sommes la faim, la faim incarnĂ©e". Le non-sens de la Buna une usine oĂč travaillent sans relĂąche les dĂ©tenus pour rien. CHAPITRE 8 Par de lĂ  le bien et le mal rĂ©fĂ©rence Ă  Nietzsche Jour du changement de vĂȘtement avec 70 jours de retard jour de combines, d'Ă©changes, de vols, tout se monnaie au camp, vĂ©ritable place boursiĂšre Ă  l'activitĂ© intense ! Echanges avec les civils et les peines qu'ils encourent s'ils sont pris en flagrant dĂ©lit. " Le vol Ă  la Buna est l'unique voie d'approvisionnement rĂ©guliĂšre". Liste des produits Ă©changeables... Le narrateur interpelle le lecteur le bien et le mal a-t-il encore un sens dans cet univers ? CHAPITRE 9 Les Ă©lus et les damnĂ©s Primo Levi analyse la vie Ă  l’intĂ©rieur du Lager camp et la nature humaine. Il constate qu’ici aussi, comme dans n’importe quel groupe humain, ils peuvent se diviser en deux catĂ©gories les Ă©lus » et les damnĂ©s », les rescapĂ©s et les naufragĂ©s. Mais ici cette distinction est essentielle, car il s’agit de vie ou de mort. Au dĂ©but de ce chapitre, il pose le problĂšme du devoir de mĂ©moire " aussi pourra-t-on se demander [...] s'il est bon d'en conserver le souvenir." Comment survivre au Lager ? Levi donne quatre exemples d'immoralitĂ© pour survivre le voleur, le calculateur, l'organisateur, faire pitiĂ©. CHAPITRE 10 Examen de chimie Primo fait partie du Kommando de chimie, le 98, il est avec Alberto. Nous sommes en mai 1944, Primo Levi est au camp depuis trois mois. Interrogatoire du docteur Pannwitz, pour apprĂ©cier les compĂ©tences des 7 candidats Ă  l'examen de chimie " Apparemment ça s'est bien passĂ© mais ce serait fou de penser que le tour est jouĂ©." Au cours de cet examen, le narrateur constate que ses souvenirs de chimiste sont intacts et il se sent redevenir lui-mĂȘme. Il lui faut pourtant supporter le regard humiliant que le docteur Pannwitz pose sur lui. CHAPITRE 11 Le chant d'Ulysse Rencontre de Primo Levi avec Jean Samuel alias Pikolo, qui deviendra son ami. Ils vont ensemble chercher la soupe et Primo lui donne une leçon d'Italien avec comme rĂ©fĂ©rence "le chant d'Ulysse" de Dante. " L'espace d'un instant, j'ai oubliĂ© qui je suis et oĂč je suis" CHAPITRE 12 Les Ă©vĂ©nements de l'Ă©tĂ© Nous sommes en aoĂ»t 1944. Les attaques aĂ©riennes ont commencĂ© mais ils ne savent de qui elles sont... Rencontre avec Lorenzo, un civil italien qui donne du pain et de la soupe supplĂ©mentaire Ă  Primo Levi et qui Ă©crit Ă  sa famille. Lorenzo est la preuve que la bontĂ© humaine existe c'est un souffle d'humanitĂ© au milieu de la barbarie du camp. CHAPITRE 13 Octobre 1944 Depuis 7 mois au camp et l'apprĂ©hension d'un nouvel hiver. Vie dans la crainte de la sĂ©lection qui condamne les plus faibles Ă  la chambre Ă  gaz de Birkenau. Jour de sĂ©lection un dimanche ... Il n'est pas sĂ©lectionnĂ©.

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